« Nous ne nous reposons pas sur nos lauriers », Steve Jobs lors du lancement de l’iPad 2
On avait ici un peu fait la fine bouche à l’annonce de la première version de l’iPad…la seconde version qui vient d’être annoncée lève à peu près toutes les réserves qui avaient été émises lors de la première itération. La seule objection qui reste: l’absence d’un port pour des périphériques de sauvegarde standards.
L’iPad 2 est plus fin, plus léger, plus rapide, intègre 2 caméras… et coûte le même prix que la version 1 lors de son lancement… Ce prix que nous avions trouvé élevé à l’époque et que la plupart des commentateurs trouvait « raisonnable », presque une surprise… Si ce prix était raisonnable il y a un an, comment le qualifier 12 mois après, alors que la marque à la pomme a levé la plupart des objections? Ce prix « tautologique » est l’argument qui risque de détourner les acheteurs des offres de la concurrence. C’est un contrepied « pervers ». Devant la stratégie d’innovation continue d’Apple, un des rares leviers que les concurrents pouvaient utiliser était celui du prix… Faire une tablette aussi attractive pour ce même prix doit être un casse-tête pour des sociétés qui ne bénéficient pas encore des mêmes volumes de vente qu’Apple (15 millions d’iPad 1 vendus dans le monde). Le timing choisi pour lancer cette V2 ne devrait pas non plus favoriser l’installation dans le paysage des nouvelles tablettes concurrentes attendues ce printemps.
Une preuve maline de l’innovation continue dont Apple veut faire montre à l’occasion de ce lancement est la housse protectrice de l’ardoise magique (il paraît qu’on ne doit plus dire « tablette »). Comme les précédentes housses elle sert aussi de support à la tablette, mais elle recouvre l’écran de l’iPad via une attraction magnétiqne. Chaque fois qu’elle recouvre l’écran, elle le nettoie des tâches de doigts; cette housse commande également la mise en veille de l’écran… magique non?