“We think of the browser as the window to the web”,
Sundar Pichai, Vice Président du management produit
Microsoft de son côté a contré les applications originales de Google (Microsoft Maps, Microsoft Virtual Earth) et a mis en scène une forme de rapprochement du modèle du logiciel libre, en promettant d’ouvrir un peu plus le code de ses applications et en se positionnant ainsi sur l’interopérabilité.
Cette guerre, qui concerne déjà les systèmes d’exploitation pour téléphone mobile, avec le lancement public fin septembre 2008 de Google Android, système d’exploitation concurrent de Windows Mobile, débarque aujourd’hui sur celui du système d’exploitation pour ordinateur.Mais revenons sur le marché des navigateurs Internet, celui visé par Chrome, à première vue. C’est un des plus disputés, avec la fameuse bataille Netscape-Internet Explorer, qui a vu le second mettre un terme à la domination du premier, jusqu’à faire disparaître le pionnier de la navigation Web. Aujourd’hui, Microsoft domine plus de 74% de ce marché. Il a obtenu ce chiffre essentiellement en liant son navigateur au système d’exploitation Windows, le plus répandu au monde et qui capte lui plus de 80% de son marché.Depuis, plusieurs navigateurs ont été lancés (Opera, Firefox, Safari), qui ont apporté leur lot d’innovations sans mettre en danger de manière significative la domination de Microsoft: les outils pour la navigation mobile pour Opera, une meilleure sécurité et la navigation par onglet pour Firefox. Mais aucun de ces navigateurs, malgré de réels succès d’audience (jusqu’à 18% du marché pour Firefox), n’est en mesure de menacer significativement la part de marché d’Internet Explorer. Et la situation n’évoluera pas tant que Windows sera le système d’exploitation dominant au monde. Google a ainsi décidé de changer les données du problème en promouvant des systèmes d’exploitation concurrents de Windows, sur lesquels il ferait fonctionner ses applications. Le premier d’entre eux est l’Internet lui-même, LE système d’exploitation du futur (Google est aujourd’hui un géant de l’Internet), le second est Linux, que Google soutient financièrement et technologiquement en l’ayant retenu pour sa propre infrastructure.Voir l’analyse de Francis Pisani et quelques questions soulevées par le site Technologizer.
A titre personnel, j’utilise sur mon ordinateur Firefox ET Internet Explorer, quand le premier plante, car ça lui arrive malheureusement de planter (à noter que Google promet un navigateur qui ne plante pas avec Chrome). J’utilise aujourd’hui un smartphone HTC sous Windows Mobile, après avoir été un fan du Vizor Handspring, PDA issu de la galaxie Palm. L’argument qui m’a fait passer au smartphone Windows Mobile, outre le clavier du téléphone HTC, est la promesse de pouvoir éditer des documents Windows (doc, excel) et de lire des PDF.
Android offrira-t-il cette possibilité ou proposera-t-il des applications conccurrentes, en se basant notamment sur Open Office, le concurrent de Windows Office issu du logiciel libre? En tout cas avec Android, Google s’est doté de la plateforme sur laquelle il fera tourner Google Mail et Chrome, la messagerie et la navigation Internet étant les 2 applications Web les plus populaires, que l’on retrouve déjà sur les téléphones portables.